Club Canin du Fumélois

Socialisation et éducation du chien

Club Canin du Fumélois
Info Pratique

Si vous voulez vous absenter sans votre compagnon.

Vous envisagez de vous absenter temporairement et  vous cherchez un endroit où votre chien sera bien accueilli et en sécurité pendant votre absence. Le CCF vous suggère 5 chenils à proximité de Fumel :

Chez Dilène : Pension canine familiale tenue par Hélène Canet

  • Lieu-dit Layrole à Montayral-Perricard
  • Tel : 06.46.15.84.36

La pension de Mona : Pension canine et féline tenue par Béatrice et Carl

  • A Bourlens, route du Pont du Dor
  • Tel : 06.63.29.48.20 (Béatrice) – 06.50.44.96.39 (Carl) 
  • Mail : carl.pelliconi@gmail.com
  • Page facebook : www.facebook.com/lapensiondemona

Chienotel : Pension canine et féline tenue par Michael et Marie

  • A Mauroux, route de Lacapelle Cabanac
  • Tel : 07.78.24.66.08
  • Site : https://chienotel.eu

Domaine des Anges fidèles tenu par Stéphanie Delerue

  • Lieu-dit Pech de la Borie à Saint-Front la Lémance
  • Tel : 06.74.67.90.26
  • Page facebook : www.facebook.com/le-domaine-des-anges-fideles

Les Animaux chez Charlanne : Pension canine familiale tenue par Anne Charlemagne

  • Lieu-dit La Vigne à Saint-Front la Lémance
  • Tel : 06.29.23.19.73

Il existe aussi des possibilités de garde par des particuliers (familles d’accueil ou prestations à votre domicile). Consultez les annonces chez le vétérinaire

Un rappel important pour faciliter la tâche des responsables en charge de vous approvisionner en croquettes

Pensez à commander vos croquettes :

La première semaine de chaque mois

Une commande par mois, prévoyez 2 sacs si besoin

Croc-Service : 06.08.78.99.39 (Commandes et Conseils) / Fixe : 05.65.22.43.02 / https://crocservices.fr/

Vous hésitez et ne savez pas quel chien choisir.

Des spécialistes vous conseillent .

Nouvelles de la SCC, de la CUN CBG et de l'ACT47

La SCC et la CUN-CBG publient différents périodiques d’information . A noter en particulier :

  • Une newsletter mensuelle « CENTRALE- NEWS » qui communique sur des sujets d’actualité du monde canin. ICI
  • Un magazine d’information bimestriel sur la cynophilie française : Centrale Canine Magazine est l’organe de référence de la presse canine française. Édité et diffusé par la Société Centrale Canine, cette revue est désormais disponible en version digitale. ICI . La version papier reste consultable  au local d’accueil du Club (le demander à Michèle.
  • L’ACT47 diffuse également des informations utiles via son site internet : ICI   ou sa page facebook 

Le monde animal en question

La LOI n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes prévoit un certain nombre de mesures nouvelles venant compléter et renforcer les dispositions en vigueur. Point sur le protection animale en France et en Europe.

Dans cette page, le Club Canin du Fumelois propose des sujets d’intérêt général concernant la vie du chien ainsi que des conseils et recommandations pratiques à l’usage des maîtres
pour les aider à prévenir ou à surmonter quelques difficultés pouvant affecter leur animal préféré.
Le Club Canin du Fumelois, soucieux du BIEN ETRE ANIMAL, privilégie dans la mesure du possible la méthode naturelle dans toutes les disciplines pratiquées.

Qu’est-ce que le Bien Etre Animal?
L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) donne une définition du bien-être animal qui fait aujourd’hui référence dans le domaine :
1. Ne pas souffrir de faim et de soif – grâce au libre accès à de l’eau fraîche et à un régime alimentaire apte à entretenir pleine santé et vigueur.
2. Ne pas souffrir de contrainte physique – grâce à un environnement approprié, comportant des abris et des zones de repos confortables.
3. Être indemne de douleurs, de blessures et de maladies – grâce à la prévention ou au diagnostic et au traitement rapide.
4. Avoir la liberté d’exprimer des comportements normaux – grâce à un espace et à des équipements adéquats, et au contact avec des animaux de la même espèce.
5. Être protégé de la peur et de la détresse – Grâce à des conditions d’élevage et à un traitement évitant la souffrance mentale.

En 1999, une nouvelle loi de protection animale, le code civil français précise que les animaux, tout en demeurant des biens, ne sont plus assimilés à des choses.
En 2015, la code civil est à nouveau modifié pour qualifier les chiens comme des êtres doués de sensibilité.

Conseils et recommandations

Voici le sommaire des sujets actuellement en ligne :

1 – A propos de la santé
– Top 10 des maladies les plus courantes chez les chiens
– La trousse à pharmacie idéale
– Les précautions à prendre à l’arrivée du printemps
– Protéger son chien contre la chaleur

2 – A propos de l’alimentation
– Les aliments dangereux
– L’utilisation des friandises

3 – A propos du comportement
Les aboiements excessifs ou
intempestifs

4 – A propos de l’éducation
– Le B.A. – BA de l’éducation du jeune chiot
– Le harnais anti-traction
– Le collier de travail

5 – A propos de la réglementation
– Le chien et la loi
– La vente des animaux de compagnie

1 - A propos de la santé

Il est essentiel de se rappeler que ce contenu ne remplace en aucun cas les conseils et recommandations de votre vétérinaire. Consultez toujours un vétérinaire pour des informations personnalisées et fiables.

 

Top 10 des maladies les plus communes chez les chiens

Les chiens, comme les humains, peuvent souffrir de diverses maladies, certaines étant plus fréquentes que d’autres. Il est essentiel pour les propriétaires de chiens de connaître les symptômes, les traitements et les mesures de prévention de ces maladies pour assurer la santé et le bien-être de leurs compagnons à quatre pattes.
De la parvovirose canine, une maladie virale grave, à l’obésité, un problème de santé courant, en passant par des conditions spécifiques telles que l’épilepsie et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, un aperçu complet des affections courantes chez les chiens, leur gestion et leurs moyens de prévention vous est proposé : ICI

La trousse à pharmacie idéale proposée par le Club canin d’Emmerin (59)

Que ce soit à la maison ou en vacances, en plus du ou des traitements que votre chien suit déjà, contre l’insuffisance rénale par exemple, vous pouvez composer votre trousse de secours avec certains produits prescrits ou non par votre vétérinaire, très utiles en cas de pépin.

La liste qui vous est proposée n’est qu’indicative et vous devez l’ajuster en fonction de vos besoins réels adaptés au cas particulier de
votre chien.

UNE TROUSSE À PHARMACIE PERMANENTE IDEALE

Les produits de base
• un traitement antiparasitaire contre les puces et les tiques,
• du vermifuge,
• un médicament anti vomitif ou antidiarrhéique ( Type Smecta ),
• du charbon actif ( Type charbon de belloc ), si votre chien a des gaz ou s’il s’est intoxiqué,
• un médicament contre le mal des transports, si votre chien y est sensible.

Les produits de soin en cas de plaie superficielle ou de signes de fièvre nécessaires pour effectuer
les premiers soins :
• une lotion antiseptique sans alcool (type Betadine) pour désinfecter une éventuelle plaie,
• des compresses stériles (surtout pas de coton !),
• de la gaze et des bandages auto-adhésifs pour effectuer un pansement,
• une paire de ciseaux à bout rond pour couper les bandages ou les poils du chien autour de sa blessure,
• une crème cicatrisante,
• du sérum physiologique pour rincer une plaie ou un œil,
• une pince à épiler pour retirer une écharde,
• un thermomètre électronique à embout fin en cas de suspicion de fièvre (plus de 39 °C).

Les produits d’entretien pour le confort de votre chien et indispensables à son hygiène et à son bien-être :
• une pince anti-tiques,
• un coupe-griffes,
• une brosse,
• une lotion pour le nettoyage des oreilles,
• un shampooing vétérinaire,
• une gamelle pliable pour faire boire votre chien à tout moment.

Vous pouvez également rajouter dans la trousse à pharmacie de votre chien son carnet de santé ainsi
que les coordonnées du vétérinaire d’urgence sur le lieu de vos vacances.

LA TROUSSE DE SECOURS EN VACANCES

En vacances, votre chien peut se blesser ou être piqué par des insectes ou autres bestioles. Pour lui prodiguer les premiers soins, il est utile d’emporter une trousse de secours contenant :
– des compresses,
– une bande de crêpe,
– une bande adhésive, une solution antiseptique sans alcool,
– du sérum physiologique en unidose pour les yeux,
– une lotion auriculaire,
– une pommade cicatrisante,
– un lait calmant,
– un antidiarrhéique,
– un antinauséeux,
– des ciseaux à bouts ronds,
– un thermomètre, un crochet à tique,
– et une pince à épiler pour extraire d’éventuelles échardes, épines ou dards d’abeilles

Toujours à portée de mains, cette trousse d’urgence qui sera adaptée à votre lieu de villégiature et à vos activités avec votre chien,permettra de parer aux petits maux et de désinfecter et soigner les petites plaies, coupures ou piqûres.

Les précautions à prendre à l’arrivée du printemps

Vis-à-vis des puces, des tiques, des parasites…
Ils n’ont pas disparu cet hiver, mais reviennent en force ce printemps. Les puces, tiques et tout autre parasite dérangent nos animaux de compagnie s’ils ne sont pas traités efficacement. Pensez à utiliser un antiparasitaire selon les recommandations de votre vétérinaire pour protéger votre compagnon des démangeaisons mais aussi de la
transmission de maladies.
Vis-à-vis des chenilles processionnaires …
C’est dès mars-avril, lorsqu’elles descendent de leur nid que les chenilles processionnaires sont dangereuses. A leur contact, souvent en voulant ‘’jouer’’, leur poils urticants peuvent causer de sérieuses lésions. C’est une urgence vétérinaire.
Vis-à-vis des fleurs dangereuses…
Elles embellissent nos intérieurs et nos extérieurs mais peuvent être toxiques pour nos boules de poils à des degrés différents. Les plantes comme l’hortensia, le laurier-rose, le lis, le philodendron, le rhododendron et le muguet peuvent être à l’origine d’intoxication plus ou moins sévères avec des symptômes tels que des vomissements, des diarrhées, des tremblements… Consultez d’urgence votre vétérinaire et si possible apportez un morceau de la plante concernée.
Vis-à-vis des allergies saisonnières…
Nos amis à quatre pattes ne sont pas épargnés par les allergies saisonnières. Des signes peuvent vous alerter : grattage fréquents, léchage excessif, perte de poils, éruptions cutanées doivent vous amener à consulter votre vétérinaire pour un contrôle et une prise en charge si nécessaire. Soyez attentif pendant cette période printanière où les risques d’allergies sont plus importants.
Vis-à-vis de la mue de printemps…
Deux fois par an, les chiens et chats font leur mue : au printemps et à l’automne. Il ne faut pas hésiter à augmenter les brossages afin d’éliminer les impuretés et les poils morts. Ils en ingèreront moins en faisant leur toilette et votre intérieur, lui, sera moins envahi d’amas de poils.

Comment bien protéger son chien de la chaleur ?

Les chiens craignent le coup de chaleur en été, au même titre que les enfants par exemple. Quelques conseils pour les protéger et les premiers gestes en cas d’urgence.

LE CHIEN ET LE COUP DE CHALEUR

Quand les chiens craignent-ils le coup de chaleur ?
Plus que le soleil, c’est la chaleur qui est dangereuse pour votre chien. Le chien a la particularité de ne pas transpirer, à l’exception de quelques endroits au niveau des coussinets, sous les pattes.
N’ayant pas les glandes sudoripares qui contribuent à notre régulation thermique, c’est en haletant que votre chien évacue la température de son corps. Il produit ainsi une forte ventilation et régule sa température.
Quand il tire la langue, c’est que tout fonctionne bien !
Lorsque la température extérieure dépasse 35°, le halètement ne suffit plus et le chien risque le coup de chaleur.

Que faire dans des conditions de chaleur élevée ?
Ces mesures de précaution doivent être observées bien entendu en cas de forte chaleur, mais à titre de prévention avant que la chaleur ne devienne trop importante :
– votre chien doit rester à l’ombre le plus souvent possible avec une gamelle remplie d’eau fraîche à disposition ;
– mouillez-le régulièrement à l’aide d’un linge ou donnez-lui un bain frais ;
– promenez-le et jouez avec lui aux heures les plus fraîches de la journée (le matin et le soir) ;
– donnez-lui à boire tous les quarts d’heure en promenade ;
– ne le laissez jamais seul dans une voiture : à l’intérieur, la température peut être de 20° plus élevée que dehors, même si vous êtes garé à l’ombre et même si vous laissez une vitre entre-ouverte ;
– ne muselez pas votre chien car vous l’empêcheriez d’haleter, ce qui est pour lui la seule façon de se protéger de la chaleur. En effet, souvenez-vous, il ne transpire pas.

Quels sont les signes reconnaissables d’un coup de chaleur ?
Avant que le chien ne soit atteint par le « coup de chaleur », il présente des signes de lutte contre la chaleur, qui doivent déjà vous alerter : halètements de plus en plus forts, abattement général…
Les signes suivants sont ceux qui apparaissent lorsque votre chien est atteint par le « coup de chaleur » :
– votre chien bave, ce qui accélère sa déshydratation, il s’essouffle vite, a l’air inquiet et fatigué ;
– son rythme cardiaque s’élève ;
– ses extrémités sont chaudes, sa langue est enflée ;
– ses muqueuses passent du rouge sombre au bleu ;
– ses yeux sont injectés de sang ;
– des convulsions peuvent apparaître.

Traitement du coup de chaleur
Dès l’apparition de ces signes il faut très vite faire chuter la température du chien sous peine de la mettre dans une situation critique.
– en le mouillant totalement ;
– en le rentrant dans un endroit frais et aéré ;
– en appliquant sur sa tête une bouillotte d’eau glacée ou des glaçons ;
– en le faisant boire de petites quantités d’eau fraîche ;
– prenez sa température pour donner cette indication à votre vétérinaire ;
– ne tentez pas de le faire manger.

En parallèle de vos efforts pour améliorer la situation de votre chien, de toute façon, contactez votre vétérinaire ou le plus proche.

2 - A propos de l'alimentation

Quels sont les aliments dangereux pour le chien ?

Certains aliments, fréquents dans nos cuisines, ne conviennent pas à nos chiens de compagnie lorsqu’ils sont ingérés régulièrement ou en abondance. Les risques d’intoxication sont réels et vous devez réagir vite.
Quels sont ces alilents et que provoquent-ils ?

Les aliments dangereux et leurs effets

Le chocolat
Le cacao contient de la théobromine (molécules présentes dans le chocolat) très toxique pour votre chien car 150 grammes de chocolat noir peuvent suffire à tuer un chien de 10 kilos.
Les symptômes commencent par des vomissements, des convulsions, des diarrhées et évoluent en troubles cardiaques.
Le lait
Le lait et les produits laitiers, souvent mal digérés par les chiens (nos compagnons ne possèdent pas l’enzyme qui permet d’assimiler le lactose) peuvent provoquer des problèmes intestinaux tels que des vomissements et des diarrhées.
Les fromages gras, l’avocat, les viandes grasses
Trop riche en lipides, Ils peuvent entraîner l’inflammation du pancréas.
Le foie
Le foie consommé régulièrement sous forme crue ou mi-cuit peut causer une intoxication à la vitamine A. Les symptômes sont : la constipation, la perte de poids, la déformation des os.
Le thon
Les grandes quantités de sel contenues dans le thon en boîte peuvent provoquer une dégradation des reins et des troubles cardiaques
L’ail et les oignons
Ils endommagent les globules rouges du chien et peuvent provoquer des vomissements et de la tachycardie.
Les raisins
Ils peuvent provoquer des troubles intestinaux et endommager les reins.
Les noix de macadamia
A cause d’une toxine qu’elles contiennent, elles peuvent causer vomissements, diarrhées, difficultés respiratoires et convulsions.
La pomme de terre crue
Elle est dangereuse pour l’appareil urinaire du chien alors qu’elle est très intéressante une fois cuite.
Les champignons
Les champignons contiennent des toxines qui peuvent entraîner des convulsions parfois graves.
L’excès de sucre
Il peut conduire à de l’obésité, du diabète et des problèmes dentaires.
La caféine
Elle provoque des palpitations, voire des crises cardiaques.
L’alcool
Il provoque des vomissements et des problèmes cardiaques et nerveux s’il est absorbé en trop grande quantité.

Que faire si votre chien a ingéré un aliment dangereux ?
Tout d’abord, il vaut mieux anticiper en enfermant les aliments dangereux ou en les entreposant hors de portée de votre chien.
Si vous constatez que votre chien a mangé des aliments dangereux ou qu’il donne des signes de troubles digestifs (vomissements, diarrhées, symptômes) ou de comportement (démarche mal assurée, prostration…) vous devez appeler au plus vite votre vétérinaire.
Si vous pouvez lui nommer le produit suspect, il pourra vous indiquer les premières mesures d’urgence à prendre, en fonction de la race et de l’âge du chien. Sinon, il vous recommandera sans doute de lui amener votre chien pour l’examiner et peut-être pratiquer des analyses.
Il faut faire vite car certaines toxines contenues dans les aliments dangereux, évoluent vite dans l’organisme.

Si votre vétérinaire n’est pas disponible, n’hésitez pas de contacter le centre antipoison vétérinaire le plus proche de chez vous.

Faut-il donner des friandises à son chien ?

Donner une friandise à votre chien, quel que soit votre objectif ou motivation est un acte que vous devez décider et maîtriser. En effet, une friandise
est un aliment qui vient souvent s’ajouter à sa ration quotidienne.
Comment bien l’utiliser ?

L’UTILISATION DES FRIANDISES

La friandise récompense
L’habitude des friandises est souvent liée à l’éducation du chien. C’est, grâce à sa fonction de récompense, une incitation à réaliser les exercices demandés, et à obéir. Mais il y a des règles à observer pour que cette récompense ne se transforme pas en problème, pour votre chien comme pour vous.

Décider et maîtriser sont les gages du succès
• Vous ne devez jamais laisser votre chien venir réclamer sa récompense. Que cela soit à la fin du repas ou après un acte réussi, c’est vous qui décidez, où, quoi et quand donner. En respectant cette règle de bon sens, non seulement vous montrez immédiatement qui est le maître mais vous ne rentrez pas dans un rapport de force dont votre chien, comme vous-même, sortiriez perdants;
• Une friandise à la fois. Pour être efficace, inutile de donner le paquet d’un seul coup. Votre chien appréciera au contraire une prochaine récompense plus tard ;
• Ne créez pas une habitude systématique. Vous pouvez récompenser votre animal autrement que par la nourriture : les caresses, le jeu, la promenade sont des moyens que votre chien apprécie aussi ;
• Sachez dire non et dire « c’est fini ! » ;
• En matière d’éducation, dès que votre chien aura compris vos demandes verbales, espacez les récompenses en friandises jusqu’à quasiment les supprimer, mais n’oubliez jamais de le féliciter ;
• Apprenez à ce que votre chien fasse clairement la différence entre le biscuit de votre enfant et sa friandise. Pour cela, ne lui donnez jamais celui de votre enfant même s’il est tombé par terre ;
• Si c’est votre enfant qui donne la friandise, faites en sorte que votre chien le respecte, notamment en prenant doucement sa récompense. Et apprenez à votre enfant à accompagner la friandise des mêmes mots que vous utilisez vous-même.

La friandise alimentation
N’oubliez pas qu’une friandise est en soit de la nourriture, et qu’en excès, elle peut être préjudiciable à votre animal. Surtout si ces friandises ne sont pas « light » et que vous n’en tenez pas compte

3 - A propos du comportement

Vous pensez que votre chien aboie trop ! Décryptage et conseils

Vous pensez que votre chien aboie trop ?
Vos voisins se plaignent ?
Les passants ont peur ?
Apprenez à décrypter les aboiements de votre chien pour pouvoir réagir de la meilleure façon possible, pour votre animal comme pour vous.

MAITRISER LES ABOIEMENTS DU CHIEN

Des aboiements normaux :

Les aboiements du chien sont naturels : ils lui sont même nécessaires. Il y a plusieurs types d’aboiements, qui ont des significations différentes dont l’essentiel peut se résumer ainsi :
– les aboiements pour prévenir d’un danger ;
– les aboiements pour demander quelque chose ;
– les aboiements pour communiquer entre chiens.

Nos chiens aboient plus ou moins et modulent leurs aboiements en fonction de leurs races, de leur caractère, ou encore de leurs modes de vie (sont-ils encouragés à aboyer ou pas). Les aboiements de votre chien ont des fonctions bien précises : il vous demande de jouer avec lui, de le nourrir, il a peur, il vous prévient d’un danger…

Il faut apprendre à reconnaître les aboiements de votre chien pour pouvoir « classer » son aboiement et ainsi essayer de traduire ce qu’il essaye de vous dire :
– La tonalité de l’aboiement : un aboiement « aigu » sera plutôt positif alors qu’un aboiement « rauque » sera plutôt négatif ;
– La durée de l’aboiement : un aboiement court traduira plutôt un aboiement « réflexe » alors qu’un aboiement long aura plus comme signification une demande
– La fréquence de l’aboiement : un aboiement répété traduira plutôt une excitation alors qu’un aboiement espacé sera plutôt le signe d’un chien calme.

Si votre chien aboie trop, essayez d’en trouver la cause :

1 – Votre chien aboie trop car il y a un problème de communication.
– Votre chien aboie car il est sourd… et oui, cela peut arriver ! Dans ce cas votre chien ne s’entend pas et donc aboie de plus belle !
– Votre chien aboie car vous êtes sourd… ou vous ne répondez pas à ses aboiements et il ressent le besoin de vous appeler encore et encore.

2 – Votre chien aboie trop car il n’a pas d’auto-contrôle.
– Cela peut être dû à un défaut de maternage : quelles sont ses réactions d’une façon générale ? Votre chien aboie-t’il trop car il est hypersensible ? Votre chien est-il impulsif ?
– Cela peut être dû à un problème d’hypothyroïdie, consultez un vétérinaire !

3 – Votre chien aboie trop car il a peur et cela peut être dû à une phobie, une anxiété, un problème de sociabilisation, un trauma, une douleur (il a peut-être peur d’être touché, car cela lui fait physiquement mal !).

Quelques conseils à retenir pour un chien qui aboie

1 – Ne félicitez pas votre chiot lorsqu’il aboie.
Ne l’encouragez pas, ne le récompensez pas dans son excitation. Et cela même si il est content de vous retrouver en fin de journée et que vous l’êtes aussi ! Prenez immédiatement de bonnes habitudes ! Ne l’encouragez pas, ne le félicitez pas.

2 – Ne criez pas lorsque votre chien aboie : cela l’encourage et amplifie son comportement.

3 – Anticipez, observez votre chien pour qu’il n’ait pas besoin d’aboyer et pour que la communication fonctionne entre vous.

Que faire contre les chiens qui aboient dans votre voisinage ?
Trouver un arrangement à l’amiable est la première des choses à faire lorsque l’on est confronté à ce genre de trouble de voisinage. Si le maître du chien qui aboie ne prend aucune mesure, un courrier recommandé peut lui être adressé. Puis contacter les forces de l’ordre lorsque cela est possible : police nationale, gendarmerie ou bien encore la police municipale. Après avoir constaté les nuisances sonores, et qu’il s’agit bien d’un trouble anormal du voisinage, un procès-verbal sera établi ; le propriétaire du chien risque une amende pouvant atteindre 450 euros ainsi que la confiscation de son chien.

Ce que dit la loi
Lorsqu’ils sont intempestifs, les aboiements peuvent être à l’origine de conflits de voisinage entrant dans le domaine du Code de la santé publique.
L’article R 1334-31 précise qu’« aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité ». Un seul critère suffit à définir un trouble du voisinage. C’est selon son intensité, sa répétition ou bien sa durée.
En matière de nuisances sonores, entre 7h et 22h, le bruit ne doit pas dépasser plus de 5 décibels, indique le ministère de la Santé. Entre 22h et 7h du matin, le bruit ne doit pas dépasser plus de 3 décibels.

4 - A propos de l'éducation

Le B.A. – BA. de l’éducation du jeune chiot

Si l’arrivée d’un jeune chiot (2à 3 mois) est toujours un moment formidable pour la faille d’accueil, ce n’est sûrement pas le cas pour votre nouveau petit compagnon. En effet, il est perdu et stressé, il cherche désespérément la présence de sa mère et de sa fratrie, plus rien ne lui est familier, ni les odeurs, ni les voix, ni les visages, ni les lieux. Il va devoir s’habituer à son nouvel environnement et à ses nouveaux maîtres. Ce n’est pas facile, mais avec de la patience, de la douceur et quelques règles de base simples, tout devrait bien se passer.

L’EDUCATION DU CHIOT

Quelques règles de base pour bine réussir l’éducation de son chiot :

Éviter tout problème de domination
Le chiot doit comprendre d’emblée que le chef de meute, c’est vous. Ne le laissez pas agir à sa guise. S’il mordille vos chaussures ou déchiquette vos livres préférés, saisissez-le par la peau du coup, en douceur, et dites-lui « non » avec fermeté afin qu’il comprenne que ce qu’il a fait n’est pas autorisé. Empêchez-le de dormir sur le lit ou de monter sur le canapé sinon il se prendrait vite pour le maître. Pas question de partager votre table : il mange seul et après vous, hiérarchie oblige !

Apprendre la propreté
Soyez patient et indulgent : n’oubliez pas que votre chiot est un bébé et ce n’est pas facile de contrôler sa vessie à cet âge ! S’il s’apprête à déféquer, sortez-le dans le jardin, ou si vous habitez un appartement, menez-le à l’endroit où il devra faire ses besoins. Plus tard, vous lui apprendrez à faire ses besoins dehors. Si l’accident a eu lieu pendant votre absence, inutile de le gronder à votre retour (c’est trop tard) ou de lui mettre la truffe dedans : c’est méchant et ne participe en rien à une bonne éducation.
Un bon conseil : sortez-le immédiatement après les repas, les siestes et les séances de jeu.

Apprendre l’obéissance le plus tôt possible
Donnez-lui des ordres simples avec toujours la même intonation de voix, accompagnés de gestes toujours de la même manière : un ordre, un geste ! Il faut être cohérent et répétitif tout en restant ferme. Le chiot comprendra mieux et félicitez-le dès qu’il a obéit.

Apprendre l’obéissance par le jeu
Le chien est un animal qui adore s’amuser, surtout lorsqu’il est petit ! Dès les premiers mois, l’apprentissage des règles de base de son éducation passe en grande partie par des jeux et des exercices. Il est important de jouer avec son chiot pour partager d’agréables moments avec lui et en profiter pour le faire travailler (sans qu’il s’en aperçoive).
Le simple fait de jouer avec son chiot peut régler complètement certains soucis d'éducation et de comportement.
Le jeu renforce votre relation avec l’animal, ce qui est essentiel pour développer une dynamique de complicité dans le couple maître-animal. Le jeu va vous permettre de subvenir à l’un de ses besoins essentiels : celui de se dépenser mentalement et physiquement.

Le jeu va vous permettre de lui apprendre à gérer ses états d’excitation, et la notion d’auto-contrôle. La pratique du jeu nécessite de :
– Adapter le jeu à son âge et sa morphologie en graduant raisonnablement les difficultés. Attention au saut pour les chiens de grande taille à l’âge adulte pour éviter pendant la croissance tout développement d’une possible dysplasie naissante.
– Choisir le bon moment pour jouer en respectant son rythme d’activité/passivité. Éviter les périodes de repas et de repos.
– Éviter de lasser le chien en alternant l’utilisation libre de jouets adaptés et la pratique d’exercices dirigés en respectant la cohérence des ordres donnés.
– N’utilisez jamais vos mains ou votre corps pour jouer avec lui afin de ne pas lui envoyer de signaux contradictoires.
– N’hésitez pas à le récompenser avec des caresses, des mots encourageants ou des friandises si votre animal adopte rapidement la bonne attitude.
– Interrompre le jeu si le chien montre des signes d’excitation, de désintéressement ou de comportement anormal vis-à-vis du maître. Ne pas le punir mais laisser le seul quelques instants afin qu’il se calme avant de reprendre l’activité. Il faut toujours essayer de terminer sur une séquence de jeu positive.
– Emmener si possible le chien en promenade (pas trop longue) après le jeu, il appréciera.

Le choix des jouets est important : préférez les jouets pour chiens aux objets de jeu improvisés, car ils peuvent se révéler dangereux pour la santé de votre animal.

Éviter les lancers de cailloux, de galets ou de bout de bois : les pierres peuvent être ingérées et provoquer une occlusion intestinale (en plus d’abimer les dents), les bâtons peuvent s’effriter et les échardes causer des blessures buccales voire intestinales. De même les bouteilles en plastique mâchouillées risquent d’occasionner des coupures

Quel harnais anti-traction choisir ?

Il s’agit d’un harnais d’éducation qui empêche le chien ou le chiot de tirer sur sa laisse, facilite l’éducation et permet de garder le contrôle de l’animal.
Voici deux produits équivalents : le harnais Halti et le harnais Easy walk, recommandés dans l’apprentissage par la méthode naturelle car ils ne brutalisent pas le chien. Ils sont conçus pour le gêner s’il tire.
Plusieurs sites marchands les commercialisent, le prix varie en fonction de la taille du chien mais doit rester inférieur à 15/20€.

Vous pouvez retrouver un guide d’utilisation du harnais en pdf ICI en Anglais et Francais (ou cliquez sur l’image)

Faut-il utiliser un collier de travail ?

Un collier de travail (dressage) est traumatisant pour le chien si celui-ci n’est pas utilisé correctement. La méthode douce est préférable. On peut apprendre au chien à faire des choses sans se servir de moyens agressifs.
Si le chien ne veut pas obéir à l’ordre donné, il faut trouver un moyen de lui donner envie : par le jeu et la récompense.

5 - A propos de la règlementation

Le chien et la loi
Depuis le XVIIIème siècle, l’Etat s’est soucié de la protection animale et a légiféré à plusieurs reprises. Pour en savoir plus sur les dispositions les plus récentes,toujours utiles à connaître. ICI

Vente des animaux de compagnie

Les activités d’élevage à titre de loisir ou professionnel sont soumises à des droits et des devoirs. Ils visent à préserver la santé et le bien-être animal, le respect des règles de sécurité et de protection de l’environnement et à lutter contre le trafic animalier.

La vente des animaux de compagnie

POUR QUI
Est considérée comme éleveur, toute personne vendant au moins un chien ou un chat issu d’une femelle reproductrice lui appartenant.
Au 1er janvier 2016, la réglementation a évolué pour les particuliers éleveurs, ils doivent obtenir un numéro SIREN pour la commercialisation d’un animal dès le premier animal vendu.

Dérogation et exception :
Les éleveurs commercialisant une seule portée par an et par foyer fiscal d’animaux de race inscrits aux livres généalogiques, peuvent bénéficier d’une dérogation.
Les particuliers cédant gratuitement des animaux issus de portées, ou revendant un animal qu’ils ont acheté ne sont pas soumis à l’obligation d’obtenir un numéro de SIREN ou une dérogation.

COMMENT

Pour commercialiser des animaux de compagnie, il est nécessaire : d’obtenir un numéro de SIREN auprès de la chambre d’agriculture de votre département, pour vendre plus d’une portée de chiens et chats par an ou d’autres animaux de compagnie, qu’au moins une personne entretenant les animaux, possède les compétences appropriées : une certification professionnelle, ou un certificat de capacité obtenu avant le 1er janvier 2016, ou connaissance délivré par une DRAAF, pour vendre plus d’une portée de chiens et chats par an ou d’autres animaux de compagnie, de remplir une déclaration d’activité en lien avec des animaux de compagnie et l’adresser aux services de la Préfecture de votre département, d’utiliser des installations conformes aux règles sanitaires et de protection animale.
Les structures hébergeant plus de 9 chiens de plus de 4 mois sont soumises à la réglementation relative aux Installations Classées.

Pour les chiens, conformément à la réglementation relative aux Installations Classées, il est obligatoire : de déclarer la structure si elle héberge plus de neuf chiens de plus de quatre mois, d’obtenir une autorisation d’exploiter si la structure héberge plus de 50 chiens de plus de 4 mois.

L’annonce de vente d’un animal de compagnie doit comporter :
Le numéro SIREN ou le numéro de portée pour les éleveurs commercialisant une seule portée par an et par foyer fiscal d’animaux de race inscrits aux livres généalogiques. Cette mention est exigée pour toute vente sous peine d’une amende. Un oubli est passible de 750 € d’amende, un vendeur qui ne dispose pas de n° de SIREN risque 7 500 € d’amende, le numéro d’identification des animaux
vendus ou de leur mère, le nombre d’animaux de la portée et leur l’âge, la mention « de race » si les animaux sont inscrits à un livre généalogique, la mention « n’appartient pas à une race » si les animaux ne sont pas inscrits à un livre généalogique.

Lors d’une vente : l’éleveur doit fournir :
– Une attestation de cession
– Un document d’information sur les caractéristiques et les besoins de l’animal.
– Un certificat vétérinaire attestant du bon état sanitaire de l’animal.
– Le document d’identification de l’animal.

Enfin, la vente d’un animal ne peut être réalisée que si l’animal est âgé de plus de huit semaines.

A noter : Tous les bénéfices des ventes (dès le premier animal vendu) sont soumis à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices non commerciaux et doivent donc être déclarés.

La pancarte « attention au chien » n’exonère rien

Les panneaux avertissant les visiteurs de la présence d’un chien de garde dans une propriété privée, n’exonèrent pas le maître de l’animal de sa responsabilité si quelqu’un pénètre dans les lieux et se fait mordre.
« Attention, je monte la garde », « Attention au chien »… Ce type de pancartes fleurit sur les portails de maisons. Si ces avertissements laissent supposer que l’animal présente un caractère de dangerosité, ils n’écartent pas la responsabilité du maître en cas de problème.